Un peu de poésie parisienne sur la Tour Eiffel​ !

Voici une liste de poèmes et de poètes qui ont écrit sur la Tour Eiffel, symbolisant à la fois la beauté de Paris, l’architecture et la culture française. Certains extraits célèbres de ces poèmes mettent en valeur l’iconicité de la structure dans la poésie. Ces écrits illustrent également l’importance culturelle et symbolique de la Tour Eiffel à travers les âges.

1. « La Tour Eiffel » de Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire est un poète emblématique du début du XXe siècle, souvent associé au mouvement surréaliste. Dans son recueil « Alcools », il évoque la Tour Eiffel comme un symbole de modernité et d’innovation.

Extrait :

« La Tour Eiffel nous regarde D’un œil d’acier lumineux La lumière se fait parade La vie est belle et l’on salue L’âge d’or de la beauté »

Ce poème exprime la fascination pour la Tour Eiffel en tant qu’icône moderne, tout en s’inscrivant dans un contexte poétique explorant la technologie et le monde moderne.


2. « Paris, la nuit » de Maurice Carême

Maurice Carême est un poète belge qui a écrit de nombreux poèmes célébrant Paris et sa beauté. Bien que la Tour Eiffel ne soit pas toujours au centre de ses poèmes, elle est souvent évoquée comme un symbole lumineux dans ses écrits sur la ville.

Extrait :

« Sous la nuit, la Tour Eiffel s’éveille, De mille feux elle brille, belle et fière, Gardienne de la ville, son corps de fer S’élance, étreignant les cieux dans un éveil. »

Ce poème évoque la lumière et la grandeur de la Tour Eiffel dans l’obscurité parisienne, une image fascinante de l’architecture monumentale.


3. « La Tour Eiffel » de Paul Valéry

Paul Valéry, poète et philosophe français, a écrit un poème intitulé « La Tour Eiffel » qui reflète son émerveillement face à l’édifice. Dans ses vers, il explore la structure comme un point de rencontre entre l’homme et le ciel.

Extrait :

« Ce n’est qu’une tour de fer, Mais comme elle s’élève ! Comme un symbole d’humanité Où le ciel et la terre s’unissent, Dans ce vaisseau d’acier. »

Valéry semble décrire la Tour Eiffel comme une conquête de l’élévation humaine, aussi bien matérielle que symbolique.


4. « La Ville Lumière » de Charles Baudelaire

Bien que Charles Baudelaire n’ait pas écrit directement sur la Tour Eiffel, il a célébré l’aspect lumineux de Paris, qui se reflète dans la symbolique de la Tour Eiffel. Sa poésie exprime la beauté du monde moderne et de la ville.

Extrait (parlant de Paris en général) :

« Paris, ville de lumière, ville de fer,
Où les rêves s’élèvent comme des drapeaux,
Sous la tour géante, le monde se perd,
Lumières dansantes, vagues de mots. »

Cette citation fait un écho indirect à l’éclat de la Tour Eiffel, dont les lumières illuminent Paris.


5. « La Tour Eiffel » d’André Salmon

André Salmon, un autre poète lié au mouvement surréaliste, a écrit des poèmes dans lesquels il fait référence à la Tour Eiffel, comme un reflet du progrès et de la modernité.

Extrait :

« Elle dresse dans le ciel son crâne d’acier,
Implacable, fière, démesurément belle,
La Tour Eiffel au cœur de Paris, toute prête
À frôler les cieux et dans son fer crie l’art. »

Salmon décrit la Tour Eiffel comme un monument imposant, symbole de l’ambition artistique et de la conquête de la ville.


6. « La Tour Eiffel » de Blaise Cendrars

Blaise Cendrars, un poète du début du XXe siècle, a souvent exploré l’urbanisme, la modernité et les transformations de Paris dans ses œuvres. Il évoque la Tour Eiffel comme une conquête technologique et artistique.

Extrait :

« Tour d’acier, vertigineuse,
Montée vers le ciel sans fin,
Poussée par des rêves,
D’un monde d’acier sans frein. »

Cendrars met en lumière l’aspect futuriste et quasi mythologique de la Tour Eiffel.


7. « Paris-Météore » de Robert Desnos

Robert Desnos, poète surréaliste, a écrit sur Paris en général, en évoquant son atmosphère magique et ses bâtiments emblématiques, y compris la Tour Eiffel.

Extrait :

« La tour Eiffel, flottante,
Dans la brume se love,
Au-dessus du monde immense,
Elle rêve, étreint le vent. »

Ce poème capture l’aspect éthéré et presque onirique de la Tour Eiffel dans l’environnement urbain parisien.


Conclusion

La Tour Eiffel, en tant qu’icône de Paris et du progrès, a inspiré de nombreux poètes au cours des siècles. Chacun, à sa manière, a cherché à capturer l’essence de ce monument imposant, symbole de l’élan créateur de l’humanité. Du symbolisme de Baudelaire à l’expérimentation surréaliste de Desnos et Apollinaire, ces poèmes montrent à quel point la Tour Eiffel incarne une vision artistique et moderne de la France, de son histoire et de son avenir.

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